Qui est le coupable de mes nuits blanches passées à lire ? Peut-être bien l’un des livres que je vous présente ici.
Pas de doute, il y a des romans dans lesquels les éléments sont presque des personnages à part entière. Dans le roman de Valerio Varesi, Le fleuve des brumes, la couleur est annoncée dès le titre. Le fleuve en question, c’est le Pô, plus long fleuve d’Italie, qui coule dans la vaste plaine du nord du pays. Et la brume, c’est un élément incontournable du paysage dans ladite plaine en automne et en hiver.
J’ai écrit une chronique après avoir dévoré Largo Winch et le Groupe W, j’aurais peut-être dû attendre d’avoir lu les 6 tomes de la série avant de me lancer ! Sur le fond, je ne revois pas mon jugement : les intrigues sont toujours aussi peu subtiles, avec des méchants très méchants et des gentils très gentils, plein de péripéties, du sexe (un peu moins dans les tomes 4 et 5, mais l’auteur se rattrape dans le tome 6), des explosions, des coups de feu, de la tension, et à la fin, les gentils gagnent (même s’ils subissent parfois des coups durs). Inutile de préciser que ça se lit très bien !
Faut-il présenter Largo Winch ? Né en Yougoslavie, orphelin, élevé dans les Alpes, ce beau gosse à la tête bien faite devient du jour au lendemain immensément riche en héritant de l’empire construit par son père adoptif, Nerio Winch. Aventurier dans l’âme, c’est un play-boy milliardaire aux nombreux ennemis, qui détonne dans le monde polissé de la haute finance new-yorkaise. Encore a-t-il fallu qu’il y accède.
Je m’étais juré de ne pas replonger dans un livre de Joël Dicker, mais évidemment, quand j’ai vu L’affaire Alaska Sanders à la bibliothèque, je l’ai emprunté et j’ai commencé à le lire à peine rentrée chez moi. Ne cherchez pas la nouveauté, Joël Dicker reprend sa recette habituelle, change l’assaisonnement et nous sert un nouveau plat.
La marmotte à lunettes 